Les établissements d’enseignement post-secondaire

• les établissements d’enseignement collégial peuvent être des établissements publics appelés Cégeps (Collèges d’Enseignement Général et Professionnel) ou bien des collèges privés qui peuvent être subventionnés ou non subventionnés par le gouvernement québecois.

• les établissements universitaires sont au nombre de 18 dont 10 sont organisés en réseau au sein de l’Université du Québec.

Il existe un large éventail de programmes d’études au Québec en français ou en anglais selon l’établissement.

L’enseignement post-secondaire au Québec

• les études collégiales permettent de préparer soit un DEC technique en 3 ans, soit un DEC pré-universitaire en 2 ans lequel permet d’accéder à l’université.

• les études universitaires sont organisées en 3 cycles  : le 1^er cycle d’une durée de 3 ans permet de préparer un baccalauréat québecois, le 2^ème cycle permet de préparer une maîtrise en 2 ans, enfin le 3^ème cycle conduit au doctorat.

Les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France peuvent, dans le cadre de leur cursus en France, effectuer un séjour d’études ou un stage au Québec. La liste des accords de partenariats est souvent publiée sur le site des universités.

Les étudiants sont sélectionnés par l’université française dans laquelle ils sont inscrits sur la base de leur niveau académique et leur motivation. Ils partent, pour une durée d’un semestre à un an dans une université partenaire, sans y payer les frais d’inscription. Les crédits obtenus au Québec seront validés dans le cursus français.

Il est possible de partir faire son cursus d’études à l’étranger notamment au Québec de manière individuelle en faisant les démarches seul.
L’accord cadre franco-québécois du 20 février 1996 facilite la reconnaissance mutuelle entre diplômes français et québécois (excepté pour les formations relevant d’accords particuliers telles que les formations de santé ou de médecine vétérinaire).

• Faire le point sur ses motivations, ses objectifs et définir ses propres critères :
  critères géographiques (taille de la ville, coût de la vie...) ; établissement (conditions d’admission, coût de scolarité, choix des matières) ; langue d’enseignement (français ou anglais) ...
• S’aider des moteurs de recherche :
   formations collégiales : moteur de recherche du Ministère de l’éducation et de l’enseignement supérieur québécois et moteur de recherche du réseau des Cégeps
   formations universitaires : moteur de recherche des 10 établissements de l’Université du Québec ou bien annuaire de formations propre à l’université (sur son site web)
   La liste des établissements d’enseignement désignés (EED) approuvés pour l’accueil d’étudiants étrangers est disponible sur le site du Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

• pour l’accès aux études collégiales : 11 années de scolarité obligatoire validées (1ère GT ou professionnelle) mais baccalauréat français conseillé.
• pour l’accès au 1^er cycle d’études universitaires : baccalauréat français +/- année préparatoire
  Niveau d’anglais exigé pour les programmes en anglais avec un score à un test officiel TOEFL ou IELTS, examens de Cambridge, test en ligne de Duolingo... en fonction des établissements.

• Cégeps : procédure régionalisée
• Universités : pas de procédure centralisée
  Consulter les sites internet ou s’adresser au bureau des admissions pour connaître les conditions d’admissibilité, les modalités de candidature et le calendrier.

• Cégeps : exemption des droits de scolarité pour les français
• Universités : entente de mars 2015
  1^er cycle : les français payent les mêmes frais de scolarité que les canadiens non résidents du Québec
  2^ème ou 3^ème cycle : les français payent les mêmes frais de scolarité que les étudiants québecois

• Ministère de l’éducation et de l’enseignement supérieur québécois

Des cursus intégrés résultant de partenariats très aboutis permettent d’obtenir à la fois un diplôme français et un diplôme québécois. Une liste des doubles diplômes universitaires franco-étrangers a récemment été publiée sur le site Euroguidance avec la possibilité de filtrer par pays.
Au niveau collégial, des accords entre établissements d’enseignement supérieurs français et québecois ont été signés permettant aux étudiants français titulaires d’un BTSA/BTS ou d’un DUT de faire une année d’études au Québec pour obtenir un DEC* dans des domaines variés : agriculture (Cégep de la Gaspésie et des Îles ; Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu), informatique, multimédia (Cégep de Matane), comptabilité (Cégep de La Pocatière)...
*Attention cela ne permet pas de valider un niveau licence au retour en France mais un double diplôme de niveau Bac+2

Le Programme Vacances Travail est un visa de long séjour à entrées multiples qui permet aux français de 18 à 35 ans de passer jusqu’à 24 mois au Canada à des fins touristiques et culturelles tout en ayant la possibilité de travailler pour compléter leurs ressources financières. Les conditions, la procédure, le calendrier ainsi que les quotas appliqués sont publiés sur le site Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada qui possède également une page dédiée aux répercussions de la COVID-19.
Le site PVTistes.net dédié à l’échange d’expériences entre jeunes propose de nombreux témoignages de PVTistes au Canada.
Nombreux sont les PVTistes qui expérimentent également l’échange de services qui, s’il n’est pas rémunéré, permet cependant de diminuer les coûts puisqu’il offre la possibilité d’être nourri et logé.

Il existe des organismes agréés par l’Agence du Service civique et qui permettent aux jeunes français de 18 à 25 ans d’effectuer une mission de Service civique à l’étranger. C’est notamment le cas de l’OFQJ (Office Franco-Québécois pour la Jeunesse) qui propose des missions de 6 à 12 mois dans des structures francophones en particulier au Canada.

Il est possible pour les 18-28 ans d’effectuer une mission professionnelle au Canada dans le cadre d’un Volontariat International en Entreprise/en Administration (VIE-VIA).
Le Canada se place au cinquième rang des pays de missions VIE en septembre 2020 d’après les chiffres publiés sur le site France Diplomatie.